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SOUTENANCE de thèse

Vous êtes conviés à la

SOUTENANCE DE THÈSE EN ARTS PLASTIQUES ET SCIENCES DE L’ART 

de  Fabienne FLAMBARD 

 

RENDRE PUBLIC 

À L’ÉPREUVE DE LA RELATION INSTITUÉ / INSTITUANT 

 

Sous la direction de Yann Toma 

 

le 28 juin 2017 à 14h 

 

Université Paris1 Panthéon-Sorbonne // Centre Saint Charles 

47, rue des Bergers, 75015 Paris 

Salle de sculpture (061) au RDC 

Jury : 

 

- Monsieur Jacques Cohen, Expert-Professeur des universités 

- Madame Sandrine Morsillo, Professeure des Universités - Paris 1 Panthéon-Sorbonne 

- Madame Soko Phay, MCF-HDR - Université Paris 8 

- Monsieur Yann Toma, Professeur des Universités - Paris 1 Panthéon-Sorbonne 

- Monsieur Ivan Toulouse, Professeur des Universités - Rennes 2 

Résumé :  Rendre compte à la fois d’une pratique artistique personnelle, du travail de théorisation qui peut en découler, donc du travail spécifique de la thèse, oblige à un recul sur soi, mené ici dans le but d’élucider ce qu’il en est des fonctionnements et des intériorisations inconscientes de la publicité de la pratique artistique et des positionnements des publics qu’ils impliquent en conséquence. Rendre public ne serait alors qu’une autorégulation de fonctionnements institués qui ignorent, voire interdisent, la part d'instituant indispensable. 

En convoquant des concepts aptes à soutenir un travail de théorisation, ici, sous l’influence de Cornelius Castoriadis et dans le champ d’une approche situationnelle, nous nous appuyons sur les constituants – instituant/institué ; analyseur fortuit/analyseur construit – mis en oeuvre dans les pratiques de formation et de pédagogie institutionnelles. Nous observons comment le travail d’intériorisation et d’institutionnalisation peut venir interférer sur le développement des pratiques artistiques et le travail spécifique de publicité, de manière à dégager de nécessaires déliaisons dans un consensus culturel qui démontre les échecs réitérés de sa démocratisation. 

Rendre public n’institue pas le leurre d’une nouvelle forme de représentation auto-critique de l’institution et ne travaille pas aveuglément à la faveur d’un imaginaire institué – au lieu d’une institution imaginaire –, mais vise la construction de positionnements, que l’on ne se donne plus la facilité d’ignorer, qui s’autorise une élucidation des significations imaginaires sociales dans les formes artistiques désormais institutionnalisées.

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